Fin des interrogations : le nouveau collège public sera bien construit à Broons comme l’avait décidé le Conseil général. Serge Rouxel, maire de Broons et Annick Amice, conseillère générale du canton ont rencontré récemment Claudy Lebreton. « Il nous a indiqué officiellement que la nouvelle construction se ferait bien à Broons. C’est une très bonne nouvelle pour le canton. On ne peut que s’en réjouir », dit Annick Amice.
Personne ne doutait vraiment de cette issue puisque le PPIC (plan pluri annuel d’investissement pour les collèges) avait été voté en séance plénière en décembre dernier. On ne pouvait guère imaginer l’assemblée départementale revenant sur la délibération malgré la pression des élus des cantons voisins de Caulnes et Plélan-le-Petit. « Je me doutais bien que le collège serait construit ici mais je ne pouvais lancer aucune action sans en avoir la certitude absolue », précise Serge Rouxel.
Cette nouvelle ne règle pas tous les problèmes d’un seul coup. « Pour ce qui est des acquisitions foncières, on nous a conseillé d’attendre les premières esquisses du Conseil général. Ces esquisses nous donneront une idée plus précise des surfaces à acheter. Nous pourrons alors travailler avec les propriétaires qui ont déjà donné leur accord », poursuit le maire de Broons. Il reste aussi le problème de la répartition des frais annexes qui ne sont pas moindres puisqu’ils concernent les aménagements extérieurs non pris en charge par le Département : voies d’accès, parkings… Des rencontres et concertations vont sans doute se mettre en place dans les semaines à venir.
Enfin, la question de la démolition (ou déconstruction) n’est pas encore résolue. « C’est un sujet important et nouveau puisque c’est la première fois qu’un collège sera démoli dans le département », précise Annick Amice. Il était prévu que le Conseil général prenne cette partie en charge mais cela n’a pas été revu pour l’instant. « Je pense que nous réalisons largement notre part du contrat en achetant les terrains, en préparant les rencontres avec les élus du secteur. On ne peut guère nous en demander davantage », conclut Serge Rouxel.