On s’accroche permet de remobiliser les élèves

Article publié dans Ouest-France le 25 mars 2024.
Mini-stages, stages, visites d’entreprises, suivis individuels… sont menés depuis deux ans, au travers du dispositif On s’accroche, afin de remobiliser les élèves décrocheurs dans leur parcours d’orientation scolaire ou professionnel, au collège public Jean Monnet à Broons (Côtes-d’Armor).

Seize jeunes du dispositif On s’accroche du collège Jean-Monnet ont découvert l’entreprise Mademoiselle Dessert, spécialisée dans la fabrication industrielle de pâtisserie et pain frais.

L’entreprise broonnaise Mademoiselle Desserts a ouvert ses portes à 16 élèves du dispositif On s’accroche du collège Jean-Monnet, à Broons, jeudi. Ils étaient accompagnés de Wilfried Béziel, professeur ; de Sandra Pitié, professeure et référente Persévérance scolaire et de Théo Méheust, assistant d’éducation.
Après une présentation de l’entreprise par la responsable des ressources humaines, une visite complète de l’usine a eu lieu. Les élèves ont pu découvrir la fabrication des muffins avant d’être congelés, et prêts à partir chez les clients de l’entreprise. Ils ont aussi bénéficié d’une dégustation de pâtisseries avant le retour au collège.

Découvrir de multiples métiers

Le dispositif On s’accroche a été mis en place au collège depuis deux ans. Il a pour mission de détecter des élèves présentant des signes de décrochage scolaire et de les remobiliser grâce à un suivi individuel.
Découvrir de multiples métiers grâce à des visites d’entreprises régulières, se familiariser avec les règles de sécurité au travail, observer les conditions de travail des salariés, autant d’objectifs qui permettent à des élèves qui ont parfois perdu l’appétence d’apprendre au collège, de se projeter dans l’avenir.

« Nous ne voulons pas orienter les élèves par défaut, mais les guider au mieux dans leur orientation, que ce soit dans la voie professionnelle ou dans la voie générale. La persévérance scolaire est la principale compétence que nous souhaitons développer chez les élèves du dispositif On s’accroche », indique Sandra Pitié.